06/06/2009

Quitter le monde - Ils en parlent ...

Quitter le monde
roman

Douglas Kennedy
Belfond
494 pages

23 €


Résumé :
Jane n'a que treize ans lorsque, lors d'un dîner à l'ambiance particulièrement lourde, elle annonce à ses parents qu'elle ne se mariera jamais. Une phrase d'apparence anodine aux conséquences désastreuses : son père quitte le foyer presque sur-le-champ ; quant à sa mère, elle tient Jane pour directement responsable de l'échec de son mariage. Quelques années plus tard, étudiante en lettres à Harvard, Jane entame une liaison avec son professeur. Pendant quatre ans, elle vit dans l'ombre mais heureuse avec cet homme qui la fascine. Bonheur brutalement interrompu par la mort de son amant, dans des circonstances obscures. Jane trouve alors un poste dans une très lucrative entreprise de trading. Mais en voulant faire parvenir de l'argent à son père qui se prétend ruiné, Jane attire l'attention du FBI qui lui révèle les véritables occupations de celui qui est en fait un escroc international. Décidée à rentrer dans le giron universitaire, Jane devient professeur dans une petite fac de Nouvelle Angleterre. Là, elle fait la connaissance de Theo, un cinéphile obsessionnel, et donne naissance à une petite Emily qui fait toute sa joie. Alors que, pour la première fois de sa vie, Jane se prend à croire au bonheur, le drame frappe à nouveau... À bout de forces, Jane est tentée de quitter le monde, avant de trouver, au hasard d'un fait divers odieux, la force de se raccrocher à la vie.

Bruno Corty dresse un portrait de l'auteur, Douglas Kennedy, dans Le Figaro n°20145 du jeudi 7 mai 2009. Pour le lire, cliquez ici!
Valérie Lejeune en fait à nouveau l'éloge dans Le Figaro du vendredi 5 juin 2009. Voir l'article.

1 commentaire:

  1. Dommage que le livre ne contienne que 5 chapitres, car Jane, tel un chat, pourrait avoir 7 vies.
    Au delà de l'histoire en elle-même, la qualité de ce roman réside dans l'approche qui est faite d'un deuil vécu dans une grande pudeur et de l'analyse, jamais pesante, de cette capacité que nous avons à survivre...

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