20/10/2013

Sous le toit du monde de Bernadette Pécassou commenté par une lectrice

Sous le toit du monde
Bernadette Pécassou
Flammarion
350 pages
20 €


Ashmi est une jeune Népalaise qui a la chance d’étudier à Katmandou. Son rêve est de devenir professeur. Elle vient d’un village perché dans les montagnes, sans eau courante, sans électricité où les bêtes vivent à proximité des hommes. Mais la guerre éclate : les civils se rebellent contre un gouvernement corrompu. Son frère et son père sont assassinés. Elle retourne voir sa mère qui se retrouve seule, abandonnée par sa belle-fille, qui lui a volé ses terres. Elle vit dans le dénuement le plus total et semble avoir perdu la raison. Ashmi prend peur et s’enfuit.
Parallèlement, nous découvrons l’histoire de Karan, un jeune Népalais adopté à 5 ans par des Français. Il vit à Paris. C’est un journaliste qui prend conscience des difficultés de son pays natal lorsque le roi, la reine et la princesse du Népal sont assassinés. Il décide alors de lancer son journal  et se rend à Katmandou. Il veut faire bouger les mentalités et engage Ashmi comme journaliste (la première femme népalaise).
Elle écrit plusieurs articles qui dérangent. Son combat : récupérer les terres volées aux femmes. Au Népal, une femme ne peut ni hériter, ni posséder. En côtoyant les femmes occidentales des ONG, elle comprend qu’une autre manière de vivre est possible. Elle est courageuse et volontaire (...)

Un très beau portrait de femme. J’ai adoré ce livre qui décrit avec réalité la condition des femmes au Népal. Elle dépeint aussi les pratiques occidentales, qu’elles soient basées sur le meilleur (dons pour l’ouverture d’écoles) comme sur le pire (pollution des montagnes, prostitution des femmes de basse caste). Un livre que l’on n’oublie pas, empreint d’une certaine poésie.
Nathalie B.

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