Marina Bellezza
Silvia Avallone
Liana Levi
544 pages
23 €
(à paraître le 28 août 2014)
Marina chante divinement bien. Si elle réussit ses radio-crochets, elle se sortira de cette vie médiocre, coincée au fond de cette vallée qui meurt. Même si elle écrase les autres, elle triomphe.
Andrea, fils de notable, en a assez des études pour faire plaisir à son père. Sa mère insignifiante ne dit rien. Son rêve : reprendre la vieille ferme abandonnée de son grand-père et élever des vaches. Inutile de dire qu'il ne recevra aucun soutien familial.
Tous les deux se connaissent et s'aiment depuis l'adolescence. Le temps les a séparés mais l'oubli n'est pas de mise.
A travers la vie de ces deux jeunes, c'est toute l'Italie du Nord qui défile. Les gens vivotent, l'avenir est incertain : ils pensent à demain. Après-demain est trop loin, les projets, pas évident de les mener à bien.
Silvia Avallone maîtrise l'écriture comme une grande dame, j'ai même envie de dire qu'elle me fait penser à Joyce Carol Oates ou Laura Kasischke.
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