26/05/2011

Le dernier homme bon, Kazinski - JC Lattès

Le dernier homme bon
Kazinski

JC Lattès

550 pages
22 € 50

Un de mes gros coups de coeur du moment, commenté par un fidèle lecteur...

 
« C’est ce qu’on appelle une découverte ! De ce Kazinski, on ne connaissait pas grand-chose et le manque de repères ne nous a pas empêché de prendre un très bon moment à la lecture de ce dernier homme bon qui mélange les genres. Dans différents coins de la planète, des gens disparaissent avec des symptômes étranges qui les voient mourir avec de très fortes douleurs dorsales et des marques sur le dos qui ressemblent à des tatouages fraîchement apparus.

Un homme, plus que les autres semble s’intéresser à ces disparitions et surtout à leurs relations par delà les pays. Cet homme est un policier italien qui contacte ses homologues des autres pays dès lors qu’une mort suspecte se produit. L’autre point commun de ces gens, c’est qu’ils semblent tous être des saints ou du moins de bonnes personnes.

Petit à petit, la théorie s’établit que les 36 justes sont visés et Massimo de Venise avec l’aide de son confrère Niels de Copenhague va faire progresser tout ça. A Venise ou à Copenhague, l’enquête avance et Niels reçoit l’aide Katherine sa copine qui au Cap (Afrique du Sud) lui confirme le bien fondé de sa théorie. En dépit de leurs tourments personnels Niels et Massimo avancent vers ce qui semble être un bouleversement de l’humanité et des religions ou croyances qui la régissent. Niels reçoit l’aide de Hannah une astro-physicienne qui lui fait faire un grand pas en avant dans sa quête, laquelle prendra un tour inattendu et dangereux pour tous les deux dans une palpitante course contre la montre pour éviter la mort des deux derniers justes à Venise et Copenhague.

Et c’est bien là l’un des grands mérites de Kazinski que d’installer et de maintenir le suspense dans cette histoire qui aurait pu nous faire décrocher rapidement. Mais depuis Dan Brown il semblerait qu’espionnage, ésotérisme et thriller fassent bon ménage. En tous cas, on va bien volontiers au bout de ce dernier homme bon pour savoir, avoir confirmation de ce que l’on ressent à partir d’un certain moment. L’intérêt et le suspense n’en sont pas pour autant absents et on apprécie.
D. Dubus »



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